Hannes, dialogues pour l'enfant volé
Il y a de ce village, l’impression des montagnes au soleil qui décline.
L’impression des montagnes.
Comme une empreinte jusqu’au fond des âmes.
Des crevasses aussi, sur le visage du bistrotier, de la vieille qui rentre chez elle.
Elle pousse la porte.
Il y a le visage de la jeune fille, du jeune homme aussi, déjà mangés par l’ombre jetée du rocher.
Et puis le bruit de l’hélico qui monte là-haut.
L’odeur du Kérosène. L’alcool et l’air trop vif.
Et l’on sent au creux du vent le poids des échos qui s’éteignent, sans jamais vraiment crever.
On est d’ici.
Pays de juges, de pierre et de silence.
"Hannes, dialogues pour l'enfant volé", Stéphane Albelda
L’impression des montagnes.
Comme une empreinte jusqu’au fond des âmes.
Des crevasses aussi, sur le visage du bistrotier, de la vieille qui rentre chez elle.
Elle pousse la porte.
Il y a le visage de la jeune fille, du jeune homme aussi, déjà mangés par l’ombre jetée du rocher.
Et puis le bruit de l’hélico qui monte là-haut.
L’odeur du Kérosène. L’alcool et l’air trop vif.
Et l’on sent au creux du vent le poids des échos qui s’éteignent, sans jamais vraiment crever.
On est d’ici.
Pays de juges, de pierre et de silence.
"Hannes, dialogues pour l'enfant volé", Stéphane Albelda
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